Montfort sur Meu

Dans ce secteur, deux types de roches sont visibles à l'affleurement :

• Les poudingues rouges paléozoiques de Montfort qui ont été largement utilisés dans la région comme moellons dans les constructions.
• Les schistes à débit ardoisier, témoins d'un ensemble de couches sédimentaires marines (-667 à -540 Ma), peu ou pas métamorphisées, qui couvrent l’intervalle temporel Ediacarien-Cambrien basal. Ces terrains appartiennent au Briovérien supérieur dont le stratotype se situe à Saint-Lô et qui a longtemps été considéré azoïque. Les traces de vie sont pourtant nombreuses dans les schistes ardoisiers briovériens à l'ouest et au sud de Rennes. Les traces sont exclusivement horizontales, à la surface des bancs. Les animaux marins qui vivaient sur le fond de ces mers n'avaient pas besoin de s'enfouir dans le sédiment pour échapper à des prédateurs ou pour trouver leur nourriture. Ils se nourrissaient d'un tapis bactérien abondant en surface du sédiment. Ca n'est qu'au Cambrien (tout début du Paléozoique) que les premières traces verticales apparaissent : c'est la révolution agronomique qui est un des marqueurs de la transition Précambrien / Paléozoique. La référence mondiale pour cette limite est à Terre Neuve.