Par une randonnée assez longue (4h de marche), on peut explorer des lapiaz, rencontrer des calcaires de l'Urgonien et s'émerveiller devant des paysages riche en histoire géologique.

Il y a 250 Ma (Trias), La région est pratiquement plate, après l’érosion d’une ancienne chaine de montagne. A cette période, le niveau de la mer augmente et la région est faiblement immergée. Des dépôts de roches rousses en sont les témoins qui soulignent la trace de la pénéplaine. 

Il y a 200 Ma, l’immersion s’accentue, la croute terrestre commence à se fragmenter et à s’amincir. Un océan, s’ouvre progressivement, partiellement comblé par des dépôts sédimentaires. La pénéplaine est alors entrainée à près de 10 km de profondeur.

Il y a 125 Ma, la région est immergée, le massif du Vercors est au niveau des tropiques. Une plateforme récifale de type de celle des Bahamas se développe dans une mer chaude et peu profonde.

Il y a 110 Ma, sous l’effet d’un rapprochement de l’Afrique et de l’Europe, l’océan amorce sa fermeture progressive depuis le Sud vers le Nord, la sédimentation marine profonde s’arrêtant vers 65 Ma (Crétacé).

De 20 Ma à 10 Ma, sous l’effet d’un rapprochement de l’Afrique et de l’Europe, l’océan amorce sa fermeture progressive depuis le Sud vers le Nord, la sédimentation marine profonde s’arrêtant vers 65 Ma (Crétacé).

De 10 Ma à aujourd’hui l’érosion dégage ensuite ces reliefs et la pénéplaine se retrouve au sommet d’une montagne. La collision Afrique – Europe se poursuit très lentement, n’entrainant qu’une sismicité très modérée dans la région. ON observe les traces de glaciation dans le paysages (vallées en U) et des traces d’érosion des calcaires (grottes, lapiaz ect..)

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